Description
DESMODIUM Poudre de plante
Contenance : 100 Vcaps (100% d’origine végétale)
Origine Biologique
Partie de la plante utilisée : Feuilles
200 mg de poudre de Desmodium Ascendens pour le bien être du foie.
Conseil d’utilisation : 2 à 6V caps par jour.
Ce complément alimentaire ne se substitue pas à un régime alimentaire varié et équilibré ni à un mode de vie sain.
– Prévention de l’évolution des hépatites virales vers la cirrhose et la fibrose
– Amélioration du métabolisme hépatique avec Silymarine et Thé Vert. On conseille un à trois comprimés par jour d’extrait standardisé
– Accompagnement des chimiothérapies cytotoxiques et de tout traitement médicamenteux à risque hépatique.
Le Desmodium, plante africaine communément utilisée pour le bétail des chèvres, plante ancestrale des tradipraticiens africains (Sierra Léone) n’a aucune toxicité, ni effet secondaire.
Les docteurs Anne-Marie et Pierre Tubéry ont travaillé cinq ans dans un dispensaire fondé par les Petits-Frères-de-Foucaud au milieu des populations montagnardes du Nord-Cameroun. Ils voulaient, dans un souci humanitaire, leur apporter les bienfaits de la médecine moderne. Mais, en raison de leur contact étroit avec la population locale, ils ont constaté que l’Afrique pouvait – et devait – apporter une contribution Importante à la médecine universelle.
« Dans les régions où le milieu est particulièrement agressif sur le, plan sanitaire, l’humanité ne peut survivre que si elle dispose d’une médecine efficace, même si elle est traditionnelle.
Cette affirmation mériterait certes d’être développée, mais prenons un seul exemple : l’hépatite virale est très courante en Afrique et. dans de nombreuses régions, elle est bien maîtrisée par les tradipraticiens (1) et leurs plantes hépatoprotectrices. Parmi celles-ci, le Desmodium adscendens est particulièrement efficace. Il en existe d’autres, mais qui n’ont pas fait l’objet d’études aussi approfondies.
En 1963, dans une de ces auberges africaines, qu’on trouve aux carrefours des pistes, je rencontre un vieil ami, colon français bien intégré au Cameroun.
– Comment allez-vous ?
– Moi, bien. Par contre ; ma femme a une bonne jaunisse et je sais que vous n’avez rien pour ça. Mais il y a ici des guérisseurs qui ont une plante formidable. D’ailleurs, depuis deux jours qu’elle en prend, elle va déjà mieux.
De fait après une semaine, il n’y avait plus trace de jaunisse chez cette femme. Auparavant, j’avais vu un tradipraticien guérir un psoriasis rebelle et une lèpre lépromateuse, affections pour lesquelles notre médecine moderne était particulièrement impuissante.
Notre infirmier, François N’Kodo, originaire du Sud-Cameroun, m’en procura quelques plants que je fis identifier à mon retour par M. et Mme Raynal, botanistes au Muséum à Paris.
C’était du Desmodium adscendens, légumineuse qui sert de fourrage aux chèvres en Afrique équatoriale. Cet usage fourrager donnait une présomption d’absence de toxicité de la plante, confirmée par les guérisseurs africains qui l’utilisaient pour la consommation humaine.
Pour la bonne règle, nous avons effectué des études toxicologiques que nous avons prises en charge, les établissements pharmaceutiques ne s’intéressant pas à cette plante. Raison invoquée : trop de travail et donc trop de frais avant d’arriver à produire un médicament purifié et rentable.
Les expertises du Centre international de toxicologie ont été rassurantes : aucune toxicité, pas d’effet mutagène (2). Nous nous sentions donc moralement le droit d’administrer cette plante africaine en décoction à des malades. L’un de mes amis a présenté une hépatite virale sévère, et la « tisane » l’a remis sur pied en quatre ou cinq jours. L’Ictère et la fatigue ont disparu, l’appétit est revenu. Les transaminases sont passées d’environ 600 unités à 55 la première semaine et à 25 après quinze jours. Pendant quelques années, nous nous sommes limités, ainsi que les médecins qui s’intéressaient à ces plantes, au traitement des hépatites virales.
L’étude, des trente-quatre premières observations exploitables a montré, quelle que soit la variété de virus, les résultats suivants :
Dans les onze cas où le traitement a été appliqué avant le troisième jour de l’ictère, le retour à la normale de la couleur des téguments et des urines s’est effectué après cinq jours de traitement. Après ces cinq jours, les transaminases G.O.T. et G.P.T., qui étaient en moyenne respectivement à 730 et 640 unités, ont baissé à 65 et 58 (pour une norme de 30 et 25). Le temps de normalisation parfaite n’a pas dépasse vingt jours dans ces onze cas.
Dans les quatorze cas où le traitement a été appliqué entre le troisième et le vingtième jour après l’apparition de l’ictère, les transaminases ont baissé, au-dessous du tiers de leur valeur entre le premier jour et le dixième jour du traitement. Enfin, dans les neuf cas (dont les paramètres cliniques et biologiques étaient encore perturbés) où ce traitement a été instauré après le vingtième jour d’ictère, les résultats ont été variables.
Il y a eu, dans les neuf cas, un infléchissement des transaminases, mais la normalisation totale n’a été obtenue que dans quatre cas, après des délais de deux à quatre mois. Les cinq autres n’ont pas été normalisés, ce fait signifiant le passage à l’hépatite chronique auto-immune.
On sait en effet que, lorsqu’une hépatite virale devient chronique, d’autres facteurs que le virus interviennent : l’auto-immunité, c’est-à-dire l’attaque du tissu hépatique par nos propres défenses en quelque sorte trompées car les messages antigéniques (3) du virus, et la fibrose hépatique, ou les fibres de la cicatrisation enserrent les cellules normales et qui peut aboutir à la cirrhose.
(1) Nom actuel des médecins (ou soignants) traditionnels de l’Afrique. On utilisait autre fois le nom de sorciers, ce qui est malveillant et faux, même si au milieu de leurs thérapeutiques matérielles, ils utilisent des procédés psycho ou parapsychologiques.
(2) Oui peut changer le génome de la cellule et, par conséquent, ouvrir la porte à la cancérisation.
(3). Ce sont des messages chimiques émanant de certaines parties d’un virus ou autre germe, et qui déclenchent la formation d’anticorps. Mais ces anticorps, dirigés contre le virus, peuvent aussi, par analogie des cibles s’attaquer à nos propres cellules. »
Source : « Vous et votre santé » n°21 – mars 1995